(...) il dormait, le bras droit pendait, effleurait sur le sol le tome 3 des 'Misérables' - mon livre de chevet du moment que je lisais pas à pas - à demi ouvert, je remontai la couverture sur son dos nu, penché sur lui, souvenirs de nos enfances mêlées, je murmurai et, dans les limbes où il voguait, je voulais que mon souffle l'atteigne, "Comment diable un Petit Prince de ton genre s'est-il fourré dans cette vie de misère? Si seulement j'avais été ton père... J'aurais dû être ton père (...)"