La Danse du Vilain répond à plusieurs choses à la fois : un roman travaillé au corps (le travail quasi artisanal de Fiston qui tel un sculpteur donne une forme bien définie à chaque passage du livre pour faire passer plusieurs types d’émotions), un récit historique du chaos et de la misère postcoloniale de l’Angola, du Congo et au-delà de toute l’Afrique. Le roman répond surtout à un attendu majeur de l’écriture, celui de rendre plus qu’important des choses de la vie qui semble futiles.