« pour permettre à des personnes étrangères de laisser pénétrer son corps, il est nécessaire de supprimer des phénomènes naturels : la peur, la honte, le dégoût, le sentiment d’étrangeté, le mépris, l’auto-condamnation. À la place, ces femmes mettent en place : l’indifférence, une neutralité, une conception fonctionnelle de la pénétration, une réinterprétation de cet acte pour en faire un « travail » ou un « service »[4]. Ces femmes ont appris très tôt à se dissocier. En effet, de multiples ...